Parce que Fast food ne rime pas nécessairement avec mauvaise qualité, ce mois-ci Fiesta Mag' part à la rencontre de Victor, fondateur du Meso : le kebab qui a du coeur et le goût des bonnes choses !
Autrefois situé près de la place Reine Margot en centre ville, le Meso se tient maintenant rue Mohédan près de l’université et St Dominique.
L’aventure Meso a démarré sur Tarbes, face à la gare, où Victor et sa famille possédaient un kebab. Déjà l’établissement proposait des produits entièrement faits maison. «A l’époque, il n’y avait pas autant de kebabs qu’aujourd’hui, le succès était donc au rendez-vous !» nous raconte Victor avec le sourire. Cette expérience de sept ans fut très formatrice et sans elle, il n’aurait peut être pas ouvert sa propre enseigne.
Les clients étaient demandeurs d’un tel établissement dans notre ville. Ainsi donc, aidé de sa femme et de son oncle, il décide de tenter sa chance dans le centre ville de Pau. Il souhaitait trouver un local loin du triangle, où de nombreux établissements été déjà connus. « Il fallait que je me fasse ma place dans le milieu et ce n’était pas chose facile ! » se rappelle-t-il. Il s’installe donc près du château à la place Margot.
CRÉATION DE MESO
Toutefois, Victor et sa femme souhaitaient faire quelque chose de différent, que les autres sandwicheries ne proposaient pas déjà. Lorsque le Meso ouvre en 2009, ils ne sont que trois, n’ont pas d’employés et tout est encore à faire. Mais comme le gérant nous l’explique, ils se sont attelés à prendre soin de chaque client.
Bien des fois la famille s’est demandée s’il fallait continuer. « Surtout qu’au début, nous habitions encore Tarbes et nous faisions la route tous les jours !». Mais à force de travail et surtout de qualité, le succès s’est rapidement fait sentir.
LA QUALITÉ AVANT TOUT
Au Meso, on a le goût du travail bien fait. Le patron souhaitait casser les codes du kebab, souvent perçu négativement. Ici, l’hygiène et la qualité des produits sont la règle d’or.
Comme Victor le dit si bien « le client qui vient chez nous, il doit bien manger ! Il doit avoir envie de revenir avec ses proches. Et les voir ravis, ça nous pousse à continuer. ».
Près de huit ans après l’ouverture de leur premier local en centre ville, le couple décide qu’il est temps de déménager. Bien sûr, ils se sont posé beaucoup de questions avant de quitter le centre, mais ils souhaitaient plus d’espace pour pouvoir continuer à servir des produits de qualité à une clientèle grandissante.
Même si, pendant longtemps Victor confectionnait lui même chaque sandwich, il a aujourd’hui trois employés à ses cotés ! Le restaurant propose même des livraisons grâce aux nouveaux services tels qu’Uber Eats et Please.
Il travaille tous les jours, sauf le dimanche. Et lorsque nous soulevons le travail incroyable qu’il réalise au quotidien, Victor nous répond simplement qu’il aime ce qu’il fait !
«Il n’y a rien de facile dans la vie, mais ce que je fais, je l’ai appris de ma mère et je sais le faire. J’adore ça ! Dans une société où les choses sont de plus en plus industrialisées, les gens apprécient la qualité et surtout le fait qu’ici, ils ont un interlocuteur en face d’eux.»
UNE CLIENTÈLE FIDÈLE
Et c’est bien vrai ! Nous voyons bon nombre de clients débarquer et commander un «comme d’hab’!». Personne n’est anonyme au Meso. On est comme à la maison, entre amis, en famille, autour d’un repas simple mais bon ! Comme nous l’explique Victor, dans son établissement, il n’y a pas de chichi ! Les gens viennent tels qu’ils sont et nous les accueillons tous avec joie ! Ici, la clientèle va de sept à soixante dix sept ans comme on dit. Tous les âges, toutes les classes sociales se côtoient. Il y en a en effet pour tous les goûts !
Loin de proposer de simples sandwichs, le Meso offre une carte entièrement personnalisable. Tant pour les pizzas, que pour les kebabs, les naans ou encore les tacos ! On trouve même du végétarien à la carte avec d’incroyables falafels, ou encore des assiettes. Les plats sont modulables à l’infini et chacun ajoute les ingrédients qui lui font envie. De quoi contenter même les plus difficiles !
Plus de la moitié de la clientèle du Meso est féminine ! Victor a su créer des plats attractifs, variés et équilibrés, loin de l’image que nous avons du Fast Food.
Les recettes sont presque toutes imaginées par le chef ! Les naans sont entièrement faits maison et même les tacos sont adaptés et servis avec une sauce fromagère maison. Toutes les viandes, et les falafels sont également préparés par l’équipe !
Des menus enfants sont même présents à la carte, pour contenter la famille au grand complet.
LE P'TIT PLUS
Pour sa cuisine, Victor trouve ses inspirations dans ses origines Kurdes. Il aime mélanger cela avec le goût français pour créer quelque chose de nouveau. «Je voudrais changer la mauvaise impression qu’ont les gens sur les kebabs. Je souhaite proposer quelque chose de bon, que les gens se sentent bien et passent au-delà de leurs préjugés !» nous explique-t-il. En travaillant en rigueur, hygiène et toujours de façon très pro, Victor nous pousse à voir au-delà des images pour explorer des saveurs exquises !
La femme de ce dernier nous rejoint, plus réservée mais toujours avec le sourire. C’est mon roc !», nous dit-il, «Je ne pourrai pas travailler sans elle ! Nous sommes très différents et ça fait de nous une équipe».
Lorsque nous demandons à Victor de nous parler de l’avenir, ce dernier nous répond simplement qu’il souhaite continuer comme ça. Servir des produits de qualité, qui font plaisir aux gens! Toutefois, il nous avoue avoir quelques projets et encore plein de surprises pour ses clients.
«Dans la vie, on ne peut pas que prendre, pour avoir toujours plus ! Moi je veux également pouvoir donner quelque chose aux gens».
En tout cas, nous avons entendu parler d’un prochain sandwich, le Mesorito, qui promet encore de casser les codes et d’apporter de nouvelles saveurs. Nous avons tous hâte de le gouter !
Alors comme à la maison, allez tester car nous à la rédac, on a adoré !