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La Fiancée du Pirate

Qui n’aime pas chiner ? Partir à la conquête de vieux trésors oubliés, à la recherche de LA pièce faite pour nous… Les amoureux de la frip’ vont être ravis, aujourd’hui on vous embarque à la découverte d’une nouvelle merveille tout droit sortie du centre ville : La Fiancée du Pirate.

Derrière le projet de cette friperie fraîchement installée rue Valéry Meunier, se cache Anne Marie Laborde, une passionnée de friperie et vintage.


Cette femme pétillante chine depuis ses dix huit ans et ne s’est jamais arrêtée depuis. Cette friperie, c’est un rêve qui se réalise. Avant, Anne Marie travaillait au service communication d’une collectivité territoriale et son projet a mûri durant plusieurs années avant de prendre vie. Mais lorsqu’elle démissionne en juillet 2019, tout s’enchaîne ! Elle et son compagnon déménagent en centre ville, dès le mois de septembre elle commence à travailler sur son projet…


Elle ne visite que deux locaux et craque tout de suite sur celui-ci. Le 19 février, à peine quelques semaines avant le confinement, et après plusieurs aménagements intérieurs, la boutique ouvre ses portes. « Il y avait une cuisine ouverte, que l’on a transformé en ajoutant une cloison, me permettant ainsi d’avoir une réserve dans laquelle je lave et sèche tous les vêtements avant de les proposer à la vente.» nous témoigne Anne Marie.


Pour le nom de sa belle boutique, elle cherchait quelque chose d’atypique, qui rappelle la filmographie des années 50,60,70. La Fiancée du Pirate est un film de 1969, réalisé par Nelly Kaplan, qu’Anne Marie adore et dont l’affiche trône fièrement dans la boutique. «Quand je pars chiner, je considère que c’est une chasse aux trésors, le pirate c’est un peu celui qui découvre les trésors et c’est la sensation que j’ai avec cette friperie !».


Notre passionnée ne chine toutefois pas en Béarn afin que les gens ne retrouvent pas les vêtements de leur propre vide-grenier en boutique.

Ainsi chaque dimanche et vacances, elle se rend dans le pays basque, les Landes, le 65 ou encore dans des vide-maisons à la recherche de vêtements, accessoires et déco pour sa jolie boutique. Dans sa friperie, Anne Marie propose des vêtements, pour les femmes uniquement (pour l’instant du moins), au prix unique de 5€, excepté pour quelques belles pièces. Il y en a pour tous les goûts, du fast fashion, des grandes marques, du vintage, des grandes tailles…


La clientèle est très diversifiée et va des jeunes étudiantes aux grand-mères coquettes, des petits budgets, aux personnes soucieuses de l’environnement. Une chose est certaine, Anne Marie crée un véritable lien avec sa clientèle. « Pour moi, c’était non négociable d’avoir une boutique hors centre ville. J’aime le centre et je crois vraiment qu’il doit être réinvesti par des petits commerces, qui créent une vraie proximité. Entre les commerçants du coin il y a une belle osmose, c’est top !»


Anne Marie possède une grande connaissance du terrain et des endroits où chiner. Pour l’instant, elle ne passe pas par des grossistes et chine de son coté, en prenant des pièces à son goût. Fan d’upcycling, elle s’est récemment essayée à la création de sacs à partir de pièces de tissus, et va prochainement travailler avec une couturière afin de proposer des robes et hauts, tailles uniques, pour toutes les morphologies.


Anne Marie nous a offert un vrai dépaysement au pays de la frip’ et c’est un coup de coeur pour toute l’équipe ! Nous vous conseillons vivement d'aller à sa rencontre et de découvrir son univers !


Fiesta Mag # 31

Par Emma Arrieudarré

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